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De Temps en temps...Joséphine Baker

MUSIC-HALL

de Jean-Luc Lagarce
avec
Sophie Berneyron, Yan Richard et Tristan Willmott
mise en scène de Sylvain Guichard
création lumière de Delphine Perrin ​
         « et remplissons le temps,
                  Faisons semblant d’exister,
                              Et jouons quand même - »

 

Music Hall, c'est notre spectacle fondateur !
Nous le jouons maintenant depuis près de dix ans, pour la première fois quand nous avions vingt-cinq ans et espérons que nous serons très vieux pour la dernière.

L’histoire qui se joue est celle de ce soir.

Les trois acteurs sont là, quelque part, dans la salle.

Ils attendent un public qui, peut être, ne viendra pas.

Le plateau est nu et ils n’auront pour seul décor qu’un tabouret, et leur imagination, leurs souvenirs.

 

Ce sont des anecdotes - drôles, ou tristes -, des mensonges, des vérités, des chansons dont on se rappelle, des disputes, des numéros, quelques pas de danse . . .

C’est l’histoire d’un énième recommencement, de trois personnes qui tentent, une fois encore, de revivre avec le public un moment de communion, un moment où tous les présents convergent vers un même point.

Un moment où acteurs et spectateurs se demandent pourquoi ils existent mais savent qu’au fond de chacun d’eux, il y a une réponse.

Cette réponse… On peut la dire, ou la taire.  On la garde pour soi, on ne sait pas l’exprimer, ou on la revendique.

Mais tout le monde en a une. La voilà, l’histoire.

Jean Luc Lagarce est l’auteur contemporain le plus joué en France.

Nous le lisions et avions envie de son humour, de son sourire « sous maquillage et déguisement », et de son éclatante vitalité.

Plus nous le répétions, plus cette moelle, cet espoir d’exister au delà de nous mêmes et au delà du temps s’imposait comme la structure de notre travail.

Etre, avec le public, vivants.

A la fin, quoi qui nous attende dehors, demain, et tout à l’heure même, nous avons rempli le temps en jouant qu’il n’existait plus.

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crédit photo © Clémentine Brissi

crédit photo © Pierre Voyard

« La Fille, elle venait comme ça, du fond,

là bas,

elle entrait,

elle marchait lentement,

du fond de la scène vers le public,
et elle s'asseyait. »

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